J’ai terminé l’université ce printemps. Je peux
maintenant dire que je suis bachelière en service social (Yéééé!). Et maintenant,
quoi? C’est une question que je me suis posée beaucoup récemment. J'ai
l'impression d'être allée à l'école toute ma vie et voilà que maintenant, j’ai
enfin terminé mes études. Je suppose que pour certaines personnes, c’est une
étape très excitante. Toutefois, je suis certaine que d’autres seront d’accord
avec moi et diront qu’il s’agit aussi d’une étape quelque peu effrayante.
N’est-ce pas? Je crois qu’avoir des doutes est tout à fait normal et
sain. Par contre, on ne peut pas laisser ces doutes nous faire peur et
nous éloigner de nos rêves. Après tout, on doit prendre des risques et essayer
de nouvelles choses afin de vivre la vie que l’on désire (ou, comme je préfère
le dire : afin de faire briller notre âme!).
Je me suis questionnée beaucoup et très sincèrement, je
suis contente d’avoir eu ces moments de doutes. Étrangement, cela m’a permis de
me recentrer sur moi-même. Je me suis connectée à nouveau avec mes valeurs, mes
ambitions, mes aspirations... J'ai également ressenti qu'il était temps pour moi de
faire un grand pas vers l'avant et de réaliser un profond rêve.
Depuis toujours, j’ai l’énorme conviction que je dois
aller en Inde. J’ai toujours voulu explorer ce pays et découvrir cette culture
qui a tant à nous apprendre. J’ai toujours voulu m’y rendre et voir de mes
propres yeux les difficultés vécues par les communautés plus démunies qui y
vivent. Aujourd'hui encore, je ressens le besoin de voir ce que nous pouvons
faire en tant qu'êtres humains afin de s'entraider les uns les autres.
Je crois fortement que nous oublions la chance que nous
avons de vivre dans un pays où l’on peut avoir un toit confortable, où l'on
peut jouir de bonnes conditions de vie incluant de bonnes conditions
sanitaires, où nos droits sont respectés... Nous sommes si chanceux et
pourtant, nous l'oublions constamment. Chaque jour de notre vie, nous pourrions
être reconnaissants de ce qui nous entoure. Machinalement, nous faisons des choses
qui, à nos yeux, sont banales et normales. Nous ne réalisons pas (ou du moins,
nous évitons d'y penser) que certaines personnes, dans d'autres pays, luttent
quotidiennement afin d’être capables de jouir de ces mêmes choses.
Je vous donne un exemple très simple (mais je suis
certaine que vous serez capable de penser à bien d’autres exemples) : nous
n'avons qu'à ouvrir notre robinet et voilà! Nous avons de l'eau potable! Si
vous croyez sincèrement que c'est aussi simple ailleurs dans le monde, je vous
invite à faire une recherche sur le sujet. Vous serez probablement très surpris
de constater à quel point vous êtes riches d'être capables de faire ça en
direct de votre cuisine.
Enfin bref, nous sommes plus chanceux que nous le croyons
et pour des raisons que je ne peux pas expliquées, j’ai toujours ressenti le
besoin de constater par moi-même les difficultés vécues par les communautés
plus démunies que nous. Je crois que nous pouvons changer des
choses ensemble, en tant qu'humanité, et je crois que cela commence par
des initiatives.
Alors me voici, quittant pour l'Inde dans quelques jours.
Non seulement pour découvrir ce pays, mais aussi pour apprendre davantage
sur une organisation non gouvernementale (ONG) aidant les communautés de l'Inde
à s'aider par elles-mêmes. En gros, je m'apprête à aller visiter le pays que
j'ai toujours voulu voir et en plus, je vais apprendre sur ce que nous pouvons
faire, en tant que société, afin d'aider les communautés moins fortunées que
nous.
Bon. Vous pensez peut-être qu'il s'agit d'un voyage
d'aide humanitaire. C'est là que vous vous trompez. Voyez-vous, l'aide
humanitaire a réellement de bonnes intentions. C'est nécessaire et utile
notamment en cas de désastres humanitaires. Toutefois, lors de ce type de
voyage, nous aidons uniquement pendant que nous sommes là. Lorsque nous
quittons, la communauté que nous avons aidée s'est surement remise sur pied.
Par contre, la prochaine fois qu'il y aura un problème, elle aura besoin de
notre aide encore. Le vrai problème n'est pas nécessairement réglé. Et si
nous pouvions donner à ces communautés des outils afin qu'elles puissent
apprendre à s'aider elles-mêmes? Et si nous utilisions leur plein potentiel
afin de les faire grandir? Très brièvement, c'est ce que nous appelons le
développement communautaire et c'est exactement ce que je vais approfondir
pendant ce stage en Inde.
Maintenant, qui est cette ONG avec qui je ferai mon stage? Il s'agit de SOPAR Bala-Vikasa qui a été fondée en 1977 par un
Canadien et sa femme, elle-même native de l'Inde. Eh oui, vous avez bien lu! Il
s'agit d'une initiative canadienne. Je dois toutefois admettre que j'ai appris
à connaître cet organisme il n'y a pas si longtemps. Je suis déjà très
sincèrement impressionnée par tout ce qu'ils ont accompli jusqu'ici!
J'aurai la chance d'en découvrir davantage sur cet organisme et je le ferai
avec vous via ce blogue.
J'adore écrire, j'adore parler de mes voyages et
par-dessus tout, je souhaite échanger avec vous sur mon expérience pendant ce
stage pour que vous puissiez en apprendre davantage sur cette organisation et voir ce qu'ils font outremer. En plus, vous pourrez me suivre
pendant mon périple (si le coeur vous en dit!).
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Que l'aventure commence!
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