jeudi 8 septembre 2016

Changeons notre attitude.

Nos cours ont débuté dès lundi avec une journée d’orientation. Nous avons d’abord exploré les différents programmes de Bala Vikasa afin de mieux comprendre ce qu’ils font. Les prochains jours et les prochaines semaines, quant à eux, nous apprenderont plutôt sur le comment ils le font.  Déjà, tout est si inspirant et motivant! Avant de vous parler un peu plus de ces programmes, j’aimerais brièvement vous rappeler que Bala Vikasa aide les communautés à s’aider elles-mêmes. Cela signifie que l’organisme ne fournit pas, par exemple, des vêtements, de la nourriture ou des médicaments comme le feraient les organismes de charité ou l’aide humanitaire. On y fournit plutôt des capacités. On ne travaille pas pour les communautés; les communautés travaillent pour elles-mêmes. C’est d’ailleurs pourquoi leur travail est un succès durable. 

Bala Vikasa aide plus de 6500 villages et ce, par différents programmes incluant :
- Les femmes et les veuves
- Les enfants et les jeunes
- L’eau et l’hygiène
- La sécurité alimentaire

Puisque son travail est un succès, Bala Vikasa a aussi développé le PDTC (People Development Training Center – Cours en développement communautaire), qui est le cours auquel je participe présentement. Via ce cours, l’ONG partage ses approches, ses méthodologies et ses connaissances avec des étudiants et des professionnels du milieu en provenance de partout dans le monde. Les participants peuvent ainsi APPRENDRE sur le développement communautaire, mais aussi le VOIR et ce, selon la méthode Bala Vikasa. 

Quelques chiffres (tels que mentionnés sur le site internet) :
- 215 000 femmes ont été outillées par les programmes de femmes et veuves
- 6350 puits et 710 systèmes de purification d’eau ont été construits dans plus de 3750 villages.
- 400 agriculteurs de 25 villages ont fait la transitition vers l’agriculture biologique. 
- 300 écoles rurales gouvernementales et plus de 100 000 élèves ont bénéficié de soutien aux infrastructures comprenant des bancs et chaises, salles de bibliothèque, puits et toilettes.
- 1 600 enfants orphelins Vikasa ont été identifiés par l’entremise de notre programme de femmes et sont pris en charge et éduqués.

Bien évidemment, il s’agit simplement d'une introduction, mais j’aurai bientôt la chance de vous présenter concrètement leurs actions afin que vous puissiez être tout aussi inspirés et impressionnés que moi! Il y a toutefois une chose que j’avais envie de partager avec vous dès maintenant; quelque chose que nous avons appris et que je voulais expliquer dans mes propres mots :

Les changements fructueux et durables sont possibles. Vous croyez peut-être que les grands maux de notre planète sont sans issue. Vous pensez peut-être qu’ils sont simplement trop immenses pour être confrontés. La pauvreté. La famine. Les changements climatiques. L’inégalité des sexes. Les droits humains opprimés. Nommez-les tous.

Quelle est la solution?

Les changements fructueux et durables sont possibles, mais pour y arriver, nous avons besoin de bien plus que les connaissances. Avoir les capacités n’est pas suffisant non plus. Avoir les idées n’est pas suffisant. Avoir l’argent n’est pas suffisant. Avoir le pouvoir n’est pas suffisant. Rien n’est suffisant si avant tout, nous n’avons pas changer notre attitude.  

Changer notre attitude est la première étape pour arriver à des changements durables et réussis. Changer notre attitude en tant que société, mais aussi en tant qu’individus. C’est quelque chose que chacun de nous pouvons faire. Si vous pensiez jusqu’ici que vous ne pouviez rien faire pour aider cette planète, eh bien laissez-moi vous dire ceci : changez cette attitude. Je ne vous demande pas d’aller dans les rues et de manifester. Je ne vous demande pas d’aller en Afrique et de nourrir les plus pauvres. Je ne vous demande pas de donner tout votre argent aux organismes de charité.

Je vous demande seulement de changer votre attitude. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire