samedi 3 septembre 2016

MTL - NYC - ABU DHABI - HYDERABAD - WARANGAL

Ma route vers l'Inde a été parsemée de moments particulièrement intéressants. Après mon premier vol Montréal-New York City, j'ai pris l'avion pour un vol de 12 heures vers Abou Dabi (Émirats Arabe Unis). Avant tout, je me dois de mentionner que la compagnie aérienne Ethiad (compagnie  des Émirats Arabe Unis) est vraiment impressionnante. Chaque passager avait à sa disposition non seulement une oreillé et une couverture, mais aussi un bandeau pour couvrir les yeux, une brosse à dents et de la pâte à dents, des bouchons et des bas chauds. En plus d’avoir une télévision personnelle sur le dossier avant  (comme bien des avions!), nous disposions tous d'une télécommande qui, en la retournant de l'autre côté, devenait une manette pour jouer à des jeux (dans le genre de PlayStation ou Xbox). Les options pour tuer le temps étaient maintenant à l’infini!

C'est à mon arrivée à Abou Dabi que cela m'a frappé; j'étais en minorité. Je n'étais pas encore arrivée en Inde. J'étais dans un pays du Moyen-Orient. J'étais entourée de toutes ces femmes voilées de la tête aux pieds (mais toutes si coquettes avec leurs brillants et leurs broderies – très joli et impressionnant à observer.) J'étais clairement en minorité. Une jeune femme de race blanche à la chevelure rousse voyageant seule. Je me suis alors dit : wow, alors c'est ça se sentir en minorité... C'est ça se sentir comme une étrangère. Pour la première fois, j'étais de l'autre côté du miroir et c'était un sentiment absolument intriguant, surtout pour une fille qui désire elle-même travailler auprès de la communauté immigrante.

Bien sûr, j'ai voyagé auparavant au sein de communautés où je me retrouvais en minorité. Par contre, j’etais soit accompagnée de d'autres gens, soit entourée de d’autres voyageurs de races blanches ou soit dans un pays occidental. Cette fois-ci plus que jamais, la différence entre la culture et la mienne était grande et incroyablement marquante.

Ensuite, j’ai pris un dernier vol, toujours auprès de la même compagnie (et toujours aussi plaisant) en direction d’Hyderabad en Inde. J'étais alors entourée des mêmes visages, mais cette fois avec plusieurs Indiens. Je commençais enfin à ressentir l’Inde. Encore une fois, j’étais la seule personne de race blanche. Cela ne veut pas dire pour autant que je ne me sentais pas la bienvenue. J’ai eu droit à plusieurs sourires, particulièrement de la part des enfants. Ce n’étais pas par méchanceté, mais plutôt par curiosité et cela ne me dérangeait pas du tout. J’ai eu droit aux mêmes sourires et regards curieux pendant mon trajet en auto en direction de Warangal, où a lieu mon stage.

Me voici enfin en Inde. Oui, moi, en Inde. Malgré toutes ces différences, je ne me sens pas en état de choc. Je sens plutôt que je suis au bon endroit au beau moment. Mon intuition me le dit. Les bruits et les odeurs ne me dérangent pas (du moins pour l’instant – cela changera peut-être après avoir visité New Delhi.) Tout est fascinant.

Me voici. En Inde.






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